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À la découverte de Tenerife : entre volcans, traditions et modernité

  • Photo du rédacteur: Cécile Barrès
    Cécile Barrès
  • 17 mai
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 27 juil.


Située dans l’océan Atlantique, au large des côtes marocaines, Tenerife est la plus grande des 8 îles de l’archipel des Canaries, un territoire espagnol marqué par un subtil mélange d’influences européennes, sud-américaines et africaines.



Carte des îles Canaries, Espagne


Avec une superficie de plus de 2 000 km² et près d’un million d’habitants, l’île offre une diversité de paysages, de climats et d’ambiances tout à fait étonnante.



Carte de Tenerife

Volcan du Teide, Tenerife

Elle est dominée par le Teide, un volcan culminant à 3 715 mètres (plus haut sommet d’Espagne), dont la silhouette marque fortement le relief et influence les conditions climatiques. Classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, ce géant est le cœur géologique et symbolique de l’île.



Un bref regard sur l’évolution économique


  • Pendant plusieurs siècles, l’économie de Tenerife reposait sur l’agriculture : la canne à sucre, la vigne (notamment le vin de malvoisie très prisé en Europe) puis la banane ont constitué les principales ressources de l’île. Mais au XXe siècle, Tenerife connaît aussi des difficultés, qui entraînent une importante vague d’émigration, en particulier vers l’Amérique latine.


  • Un tournant majeur se produit dans les années 1960, avec l’essor rapide du tourisme balnéaire. Le développement d’infrastructures modernes, la construction d’aéroports et de stations balnéaires transforment peu à peu l’économie — et le paysage — de l’île, notamment dans sa partie sud.



Nord et Sud : deux visages contrastés


Tenerife est souvent décrite comme une île de contrastes :


  • Le sud, plus ensoleillé mais aride, concentre la majorité des grandes stations touristiques (Playa de las Américas, Los Cristianos…). On y trouve de longues plages, une vie animée et des infrastructures modernes.

  • Le nord, plus vert et plus humide, a conservé un caractère plus authentique et traditionnel. On y découvre des villages historiques (comme Garachico, La Orotava ou Icod de los Vinos), une nature luxuriante, et un tourisme plus rural et paisible.


Ce contraste donne à l’île une identité riche et variée, qui séduit des visiteurs aux envies très différentes.


 Tenerife aujourd’hui


Aujourd’hui, le tourisme est le principal moteur économique de l’île, bien que l’agriculture (notamment la banane) et les services conservent une place importante. Tenerife est aussi une terre d’accueil et de métissage, où les traditions canariennes perdurent tout en s’ouvrant à une population venue du monde entier.

Avec son climat doux et printanier tout au long de l’année, ses paysages volcaniques, ses forêts, ses plages, ses villages typiques et ses nombreuses fêtes, Tenerife est une île à la fois accessible et surprenante, idéale pour randonner, se détendre, découvrir ... ou s’installer 😊


Une île face aux défis du tourisme


Mais cette attractivité a aussi son revers. Le développement rapide du tourisme de masse a des conséquences concrètes sur la vie quotidienne des habitants :

  • Le marché du logement est de plus en plus tendu : de nombreuses habitations sont transformées en locations saisonnières, ce qui réduit l’offre pour les résidents et fait grimper les prix. Dans certains villages, il devient très difficile pour les jeunes ou les familles locales de se loger.

  • Les ressources naturelles (eau, énergie, espaces naturels) sont sous pression, en particulier en période de forte affluence.

  • Certains sites très fréquentés souffrent de surtourisme, au détriment de leur préservation et de la qualité de vie des habitants.


Face à ces enjeux, une réflexion s’impose sur la manière de concilier l’accueil des visiteurs, indispensable à l’économie locale, et la préservation de l’environnement et de la vie sociale.

L’avenir de Tenerife passe sans doute par un tourisme plus durable, respectueux et équilibré, mettant en valeur les richesses naturelles et culturelles de l’île… tout en protégeant ceux qui y vivent.

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